N°2/ Zoom sur la nouvelle chanson française : Volo
Deux frérots, deux guitares, des textes ciselés et des mélodies entêtantes, voici le groupe Volo composé de Frédo (ex membre des Wriggles) et Olivier Volovitch, en concert dernièrement à Paris pour notre plus grand plaisir.
Mais
Volo en live, qu’est-ce que c’est ?
Deux chanteurs-guitaristes, aux voix à la fois proches et complémentaires. Au début, on a du mal à distinguer qui est qui sur le disque et puis
à force, on sent la différence. Olivier c’est l’amoureux, le timbre aigu, la
douceur et le souffle. On lui doit quelques-unes des plus belles ballades du
groupe comme T’es Belle ou Le Ciel est gris. Frédo, c'est l'inspiré, le timbre chaud, un vibrato particulier, le phrasé mélodique et percutant. Auteur de La Finale ou Les Lapins pour la touche humoristique, mais aussi des plus touchants morceaux Elisa et Fiston.
Sur scène, Oliv' et Frédo se donnent la réplique en chanson. Leurs voix s'accordent parfaitement, comme les deux profils d'un même visage, une sorte de Janus musical où l'harmonie s'impose. Cette belle alchimie est portée par des textes de qualité aux thèmes divers et variés. Des histoires sympas (C'est pas tout ça), des situations banales dans lesquelles se produisent l'improbable (Le Syndrome), des voyages et des balades (Montréal, Dimanche), quelques souvenirs nostalgiques (17 ans, J'ai r'trouvé), de l'amour (Tu Connais) et bien-sûr, un peu de politique (Le Medef, J'hésite, Aucun doute…). Aujourd'hui, rares sont les groupes engagés qui proposent des textes aussi subtils que Volo. Avec un détachement feint, ils poussent l'auditeur à réfléchir et à s'interroger en citant de simples faits, et en évitant ainsi de passer pour des donneurs de leçon. L'une de leurs plus belles chansons est peut-être Jours Heureux, sur le sujet difficile des conflits au Proche et au Moyen-Orient.
Guitaristes autodidactes, les frères Volo n'en sont pas moins de très bons musiciens, qui jouent comme ils chantent : instinctivement, avec beaucoup de ressenti et de passion. Leurs morceaux ont le mérite de proposer des choses nouvelles, étonnantes, qui font leur force et leur originalité.
On a donc vraiment hâte d'écouter leur prochain album, déjà très prometteur… En attendant, si vous en avez l'occasion, je vous invite à les découvrir sur la toile mais surtout en live, s'ils passent près de chez vous.
Sur scène, Oliv' et Frédo se donnent la réplique en chanson. Leurs voix s'accordent parfaitement, comme les deux profils d'un même visage, une sorte de Janus musical où l'harmonie s'impose. Cette belle alchimie est portée par des textes de qualité aux thèmes divers et variés. Des histoires sympas (C'est pas tout ça), des situations banales dans lesquelles se produisent l'improbable (Le Syndrome), des voyages et des balades (Montréal, Dimanche), quelques souvenirs nostalgiques (17 ans, J'ai r'trouvé), de l'amour (Tu Connais) et bien-sûr, un peu de politique (Le Medef, J'hésite, Aucun doute…). Aujourd'hui, rares sont les groupes engagés qui proposent des textes aussi subtils que Volo. Avec un détachement feint, ils poussent l'auditeur à réfléchir et à s'interroger en citant de simples faits, et en évitant ainsi de passer pour des donneurs de leçon. L'une de leurs plus belles chansons est peut-être Jours Heureux, sur le sujet difficile des conflits au Proche et au Moyen-Orient.
Guitaristes autodidactes, les frères Volo n'en sont pas moins de très bons musiciens, qui jouent comme ils chantent : instinctivement, avec beaucoup de ressenti et de passion. Leurs morceaux ont le mérite de proposer des choses nouvelles, étonnantes, qui font leur force et leur originalité.
On a donc vraiment hâte d'écouter leur prochain album, déjà très prometteur… En attendant, si vous en avez l'occasion, je vous invite à les découvrir sur la toile mais surtout en live, s'ils passent près de chez vous.